Pour réussir un potager, on doit tenir compte de la qualité du sol. Le sol parfait consiste en une matière riche et bien drainée. Contrairement à la condition essentielle de l’ensoleillement, on peut toutefois aménager un jardin potager dans un sol lourd ou sablonneux. En sol lourd, on crée alors un potager en billons surélevés de 20 à 45 cm de hauteur. Cette méthode favorise l’écoulement de l’excès d’eau.
Les sols lourds gagnent aussi à être amendés d’une bonne portion de compost et même à être allégés par l’ajout de bran de scie. Si, à l’opposé, le sol est trop sablonneux, on l’amende généreusement avec du compost pour l’enrichir. Cette façon de faire permet également de retenir l’eau plus efficacement, car le manque d’eau peut devenir problématique dans ce type de sol. Toute technique pour conserver la fraîcheur doit donc être considérée. L’utilisation de paillis, de paille ou de papier journal s’avère une solution tout comme l’arrosage par tuyaux suintants.
Le sol n’est pas qu’un simple amas de particules de sable, de loam ou d’argile. Il contient aussi une foule de micro-organismes, de bactéries, de champignons microscopiques et d’insectes qui travaillent sans relâche à décomposer la matière organique afin de la rendre assimilable par les plantes. Un sol en santé rime donc avec sol vivant. Sans cette vie microbienne, il devient un support de culture stérile.
Enfin, il ne faut pas oublier que les légumes ont, eux aussi, différents besoins. Par exemple, les courges, les concombres et les citrouilles sont très friands de compost et de matières organiques. Les pois et les haricots le sont moins.
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