Bien vivre au jardin: 5 idées pour un jardin sur le balcon

1- Créer d’heureuses associations

Photo : Albert Mondor.

Les pots et les bacs à fleurs sont toujours très populaires sur les balcons. Or, on tend vers une plantation plus naturelle et diversifiée, c’est-à-dire que l’on évite la monoculture et que l’on cultive des légumes variés dans le même contenant. Une association stratégique des végétaux favorise une meilleure production, notamment en attirant les pollinisateurs et en repoussant certains insectes nuisibles, en plus de permettre la création de compositions colorées et esthétiques. Par exemple, en cultivant des fleurs comestibles comme des capucines dans le même pot que des légumes, on attire les pucerons vers les fleurs et on les éloigne des légumes, en plus d’ajouter une belle touche de couleur. Même chose pour les belles fleurs de souci, très odorantes, qui agissent à titre de répulsif auprès des insectes nuisibles. Dans le même esprit, mariez différents légumes (laitue, fines herbes, chou rouge, chou kale, bette à carde, courges, aubergines, poivrons, ciboulette, etc.) de façon à rythmer le potager grâce à une belle variété de feuillages, de couleurs, de hauteurs, de textures et de floraisons.

2- Réaliser un mur végétal

Photo : Stéphanie Guéritaud.

Cette tendance vedette sur les balcons permet notamment de pallier les contraintes d’espace. On peut réaliser un mur végétal à l’aide d’un simple treillis de bois, de métal ou de tout autre support que vous avez sous la main afin d’y faire grimper des plantes en hauteur. Il suffit de disposer les contenants de légumes au sol (trois pots ayant respectivement des concombres, des haricots ou des courges, par exemple), au pied de la structure, de faire grimper les légumes, et le tour est joué !

3- Choisir ses légumes en fonction de l’ensoleillement

Photo : Shutterstock.

Choisissez bien les légumes qui composeront votre potager en fonction de l’orientation de votre balcon : pour une production optimale, le potager devrait être soumis à un minimum de six heures d’ensoleillement par jour, sans quoi vos récoltes risquent d’avoir la mine basse. Si, toutefois, l’orientation de votre balcon lui permet de recevoir environ quatre heures de soleil par jour, il est possible de cultiver certains légumes moins gourmands en lumière. C’est le cas, par exemple, de la carotte, de l’épinard, de la laitue et des pois mange-tout, qui peuvent se développer même en étant exposés à une ombre légère.

4- Miser sur les bons pots

Photo : Les Urbainculteurs, urbainculteurs.org.

Pour créer un potager tout en offrant un beau look au balcon, n’hésitez pas à sortir des sentiers battus : boîtes de bois, pots de métal, brouette ancienne, meuble récupéré… Les possibilités sont nombreuses ! Ce qui compte, c’est que le pot soit assez profond pour répondre aux besoins de production des plantes potagères, soit un espace suffisant et de l’eau en abondance pour développer leur système racinaire : plus le pot est grand, plus la plante sera productive ! Les pots en géotextile (smart pot), qui permettent aux végétaux de mieux respirer, sont d’excellents choix. Il est d’ailleurs possible d’en fabriquer soi-même avec du tissu (un jean récupéré ou un sac de riz, par exemple). Peu importe le type de pot choisi, assurez-vous qu’il est muni de trous de drainage. Si, toutefois, vous utilisez une boîte ou un pot exempt de trous, vous pouvez ajouter un lit de pierres concassées au fond afin que l’eau puisse s’égoutter.

5- Prévoir un système d’irrigation

Photo : Shutterstock

Au même titre que l’ensoleillement, la clé pour assurer une bonne production, c’est de bien arroser son potager. Puisqu’il est exposé en plein soleil, on devrait l’arroser deux fois par jour. L’idéal est de le faire manuellement, mais la vie estivale ne permet pas à tous d’être à la maison en tout temps ; un seul weekend au chalet peut bousiller la production ! En effet, si les plantes potagères passent deux jours sans être arrosées, elles vont souffrir d’un choc, puis la production risque de stagner. Pour un potager en pleine terre, on bénéficie d’une plus grande ressource en eau, mais en pot, la marge de manoeuvre est limitée. La solution : opter pour un système d’irrigation automatisé (système d’arrosage goutte à goutte, par exemple) qui se charge de faire tout le travail à votre place. Autre option : concevoir son propre système d’irrigation avec un contenant à réserve d’eau.