Profiter d’un potager verdoyant et productif n’a rien de sorcier lorsque l’on est attentif aux besoins de base de nos plantes potagères et que l’on prend la peine d’instaurer une routine d’entretien dans notre quotidien. Voici des habitudes payantes pour les jardiniers !
1- Tenir compte de l’ensoleillement
Les légumes sont plus exigeants en ensoleillement que la plupart des autres plantes vivaces et annuelles. Avant de déterminer quels légumes vous souhaitez cultiver dans votre potager en terre ou en pots, vérifiez de combien d’heures d’ensoleillement par jour bénéficie l’emplacement où il sera aménagé. La vaste majorité des plantes potagères préfèrent le plein soleil, bien que plusieurs d’entre elles se contentent de la mi-ombre. Par plein soleil, on entend de 6 à 8 heures d’ensoleillement par jour. C’est le cas, par exemple, des légumes-fruits (tomates, poivrons, aubergines, etc.). Si vous profitez plutôt de 4 à 5 heures d’ensoleillement par jour, misez sur des variétés qui tolèrent bien la mi-ombre, comme les légumes-feuilles (laitues, épinards, etc.) et les légumes-racines (radis, carottes, pommes de terre, etc.).
2- Choisir des pots adéquats
Une erreur fréquente liée à la culture en pots consiste à choisir des pots de trop petite dimension. Sachez d’abord que toutes les plantes potagères n’ont pas les mêmes besoins en termes d’espace et de profondeur. Par exemple, les légumes-feuilles n’ont besoin que de très peu de profondeur, tandis que les légumes qui poussent en hauteur (tomates, poivrons, etc.) ont besoin de plus d’espace et de profondeur en raison de leur système racinaire plus vaste. Enfin, un bon contenant pour le potager doit respirer afin de permettre à la terre de sécher entre les arrosages. Qu’il soit fait de plastique, de grès ou de bois, il doit obligatoirement contenir des trous de drainage. On trouve maintenant sur le marché des pots en géotextile : ces derniers n’ont pas besoin de trous, puisque le géotextile respire.
3- Amender le sol
Peu importe le type de potager (en rangées, en carré, en bacs surélevés, en contenants, etc.), il est essentiel d’amender le sol à l’aide d’amendements organiques (compost, vermicompost, fumier vieilli, etc.). En effet, vous ne pouvez pas espérer un bon rendement de la part de votre potager si vous le cultivez uniquement dans la terre de votre cour ou dans de la terre à jardin du commerce. Vos plants manqueront rapidement de nutriments, se trouveront en carence et seront sensibles aux maladies et aux ravageurs. Les amendements permettent de diversifier la vie du sol, et donc de renforcir les plants.
4- Prévoir un plan de fertilisation
En plus des amendements, vous devez prévoir un plan de fertilisation complet s’étendant de la plantation jusqu’à la fin août, période après laquelle il est vain d’offrir de l’engrais aux légumes. Cela est d’autant plus important dans le cas d’une culture en pots, car une bonne partie des éléments nutritifs s’échappe par les trous de drainage des pots lors des arrosages. Un plan de fertilisation équilibré pourrait comprendre, par exemple, une application d’engrais à base de fumier de poule à la plantation, puis aux six semaines par la suite, en plus d’un engrais granulaire et d’un engrais foliaire appliqués une fois par mois chacun et en alternance aux deux semaines jusqu’à la fin de la saison.
5- Pailler le sol
Pailler le sol avec une matière organique (paille, fibre de coco, écales de cacao, etc.) offre plusieurs avantages. D’abord, le paillis nourrira le sol en se décomposant. Ensuite, il limitera la prolifération des mauvaises herbes, et enfin, il contribuera à maintenir un niveau d’humidité adéquat dans votre potager. Maintenir une certaine humidité est primordial pour plusieurs plantes potagères qui résistent mal aux grands écarts entre les arrosages. Les tomates, par exemple, y sont très sensibles. Cela évitera donc bien du stress à vos plants, surtout que l’on sait que les plants stressés sont plus vulnérables aux maladies et aux ravageurs. Toutes les raisons sont bonnes pour pailler le sol !
6- Tuteurer les plants qui en ont besoin
Certains légumes ont besoin d’un support particulier pendant la croissance. Il importe de leur offrir ce soutien pour obtenir une récolte satisfaisante. Puisque les tomates à croissance déterminée peuvent atteindre 1 m de hauteur, il convient de les cultiver dans des cages à tomates, une sorte de grillage permettant de supporter les branches du plant. Les tomates indéterminées, qui peuvent atteindre jusqu’à 2 m de hauteur, ont plutôt besoin d’un tuteur droit (ex. : bambou) ou d’une corde. Dans ce cas, on entoure la corde tout autour de la tige, puis on la rattache au toit avec un crochet afin de soutenir le plant. Les haricots et les pois se contentent quant à eux d’un treillis ou d’un fi let auquel ils pourront agripper leurs vrilles. Les concombres, de leur côté, ont besoin d’un treillis à gros trous, car leurs fruits peuvent se former à travers le treillis.
7- Inspecter le potager quotidiennement
Visiter votre potager tous les jours s’avère un excellent moyen d’éviter les ennuis, puisqu’il faut agir rapidement en cas d’infestation, de maladie ou de carence. En prenant l’habitude d’aller inspecter votre potager quotidiennement, vous verrez dès le premier coup d’oeil s’il y a carence d’eau (tout le potager semblera alors avoir ramolli) ou de nutriments. De plus, en vous penchant pour observer votre potager de plus près, vous pourrez détecter la présence d’insectes indésirables. Si possible, retirez manuellement les insectes que vous voyez à l’oeil nu (limaces, piérides du chou, chrysomèles, etc.) pour limiter leurs dégâts. Profitez-en aussi pour désherber un peu chaque jour, car les mauvaises herbes volent de précieux nutriments à vos plants !
8- Arroser au bon moment
La fréquence des arrosages varie selon la météo (pluie, vent, soleil, etc.). En période de canicule, il se peut donc que l’on doive arroser le potager abondamment chaque jour, pour ensuite espacer nos séances d’arrosage en cas d’averses consécutives. Idéalement, il ne faut pas attendre que le feuillage des plants ramollisse pour arroser. Le seul moyen de savoir si l’on doit arroser est d’enfoncer le doigt dans la terre. Si la terre est sèche, on arrose. Si elle est encore humide, on n’arrose pas et on fait le test à nouveau le lendemain. Les potagers en pots et en bacs surélevés nécessitent un arrosage plus fréquent que les autres types de potagers, puisque la quantité de terre est moins grande, donc celle-ci sèche plus rapidement.
9- Récolter les légumes dès qu’ils sont prêts
Dans plusieurs cas, on a avantage à récolter les fruits dès qu’ils sont prêts. Les courgettes, par exemple, doivent être récoltées lorsqu’elles mesurent de 10 à 20 cm de longueur, après quoi leur pelure devient coriace et leur chair, amère. Les pois et les haricots, eux, doivent être récoltés au fur et à mesure, sans quoi la production cessera. Pensez aussi aux radis, qui développent une texture fibreuse et un goût amer s’ils sont laissés en terre trop longtemps. Enfin, la laitue et la coriandre ont tendance à monter en graines et à devenir amères si elles ne sont pas récoltées une fois arrivées à maturité.
10- Tailler régulièrement
À l’aide de sécateurs propres, taillez les feuilles qui vous semblent malades ou qui sont séchées sur vos plants. Cela leur permettra de concentrer leur énergie ailleurs, notamment sur la formation des fruits. Vous avez aussi intérêt à tailler les têtes de vos plants de basilic pour stimuler la production et obtenir un plant dense. À la fin de l’été, si vos plants de tomates, de concombre ou de courgettes produisent de nouvelles fleurs, il est plus sage de les tailler afin que les plants concentrent leur énergie à faire mûrir les fruits qu’il reste plutôt qu’à en produire de nouveaux.
je veux me faire un potager tout en boie et avec vos conceil je vais pouvoir
Bon conseil Merci 😊