Pratiquer l’apiculture urbaine pour contribuer, à petite échelle, à la sauvegarde de la biodiversité, pourquoi pas? En effet, les abeilles participent à la pollinisation des fleurs et, ainsi, à la reproduction des végétaux (fruits, légumes, vivaces, etc.).
Avant d’installer une ruche à domicile, vous devez prendre en compte plusieurs points: tout d’abord, l’emplacement idéal doit être facile d’accès, protégé du vent et ensoleillé (mais tout de même avec un minimum d’ombre durant la journée). L’endroit choisi doit aussi être à l’abri de facteurs stressants pour les abeilles, comme le bruit ou les animaux, et à proximité d’une source d’eau. La ruche elle-même doit être surélevée par rapport au sol afin d’être isolée de l’humidité, et orientée vers le sud-est.
Son positionnement doit faire en sorte que la trajectoire des abeilles ne gêne pas les voisins. La Loi sur la protection sanitaire des animaux du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec interdit d’installer une ruche à moins de 15 m d’une habitation ou d’une voie publique. Outre la règlementation provinciale, il convient de prendre connaissance des règlements applicables auprès de sa municipalité.
En plus de fournir un habitat aux abeilles, il faudra bien les «nourrir». On veillera alors à cultiver un jardin mellifère en privilégiant des plantes riches en nectar qui ont des périodes de floraisons différentes s’étalant d’avril à octobre. Parmi les variétés appréciées des abeilles, citons l’agastache, le trèfle blanc, la monarde, le millepertuis, la bourrache et la lavande. Les plantes à fleurs, comme le cosmos, la marguerite, la rudbeckie ou le tagète, et les herbes aromatiques sont aussi nectarifères et attireront ces pollinisateurs.
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