Vous rêvez de garnir vos plates-bandes de callas, de glaïeuls et de dahlias? Jetez un œil à ces infos, et suivez nos conseils pour réussir la culture des bulbes d’été avec brio!
On appelle «bulbes d’été» les bulbes dont la plantation a lieu au printemps pour une floraison en été. Les bulbes d’été ne peuvent en aucun cas survivre à l’hiver s’ils sont laissés en terre. Toutefois, plusieurs bulbes d’été peuvent survivre pendant des années si l’on prend la peine de les rentrer chaque automne et de les replanter chaque printemps. Ce type de bulbes d’été est aussi appelé «bulbes tendres». Les callas, les acidanthères, les cannas, les bégonias tubéreux, les lys, les glaïeuls et les dahlias font partie de la catégorie des bulbes tendres.
À l’inverse, on appelle «bulbes d’automne» les bulbes dont la plantation a lieu à l’automne pour une floraison au printemps. Les bulbes d’automne n’ont pas besoin d’être rentrés chaque automne, puisqu’ils sont suffisamment rustiques pour survivre à nos hivers, même s’ils sont laissés en terre. Les jonquilles, le muguet, les jacinthes, les tulipes, les crocus et les perce-neige font partie de cette catégorie.
Bien choisir ses bulbes d’été
Les centres jardins et plusieurs quincailleries proposent une grande variété de bulbes d’été. Pour obtenir de bons résultats, misez sur des variétés à floraison hâtive ou à floraison de mi-saison. Les variétés hâtives fleurissent généralement entre 65 et 75 jours après la plantation, tandis que les variétés tardives peuvent mettre plus de 100 jours à fleurir. Étant donné les étés relativement courts du Québec, les variétés tardives risquent de ne pas profiter d’une saison de croissance assez longue pour fleurir. Il est aussi possible de commander des bulbes en ligne. Toutefois, lorsque vous commandez en ligne, assurez-vous de choisir des variétés adaptées au climat du Québec. Certaines variétés ont en effet besoin d’un climat tropical pour fleurir. Ce dernier conseil vaut aussi pour les semences potagères, les annuelles et les vivaces.
Il importe enfin de porter une attention particulière à l’apparence des bulbes. Sans grande surprise, les bulbes desséchés, mous, meurtris, qui marquent des signes de pourriture ou qui ont commencé à germer ou à faire des feuilles sont à éviter. Sachez aussi que plusieurs variétés de bulbes sont classées par calibre de grosseur. En règle générale, plus les bulbes sont gros, plus ils sont prometteurs… et dispendieux! La grosseur des bulbes influencera la quantité de fleurs, la taille de ces dernières ainsi que leur résistance aux maladies. Notez aussi que les bulbes de très petite taille risquent de ne pas fleurir la première année. Pour cette raison, ils sont souvent vendus au rabais.
Réussir la plantation
D’abord, que vous comptiez planter vos bulbes dans une plate-bande, dans un contenant ou encore au pied d’un arbre, le sol doit être riche et particulièrement bien drainé, puisque les bulbes sont sensibles au pourrissement.
Notez qu’il n’est pas nécessaire d’acclimater les bulbes en les sortant graduellement comme il est conseillé de le faire avec les jeunes plants munis de feuilles. Le bulbe sortira de son cycle de dormance dès qu’il jugera la température du sol adéquate. La date idéale de plantation est généralement indiquée sur l’emballage des bulbes. Toutefois, en cas de doute, retenez que l’on peut planter la majorité des bulbes d’été dès la première semaine de mai.
Enfin, pour mettre toutes les chances de votre côté, il est nécessaire de planter les bulbes la pointe vers le haut, mais surtout, à la profondeur indiquée pour chaque variété. Autrement, lors des pluies d’été, les fleurs se gorgeront d’eau, et le poids les fera tomber sur le côté. À titre d’exemple, les dahlias, les cannas et les callas doivent être plantés à 10 cm de profondeur, les glaïeuls à 20 cm et les bégonias à seulement 2 ou 3 cm.
Entreposer les bulbes en hiver
Pour entrer en dormance et ainsi survivre à l’hiver, les bulbes d’été doivent subir un coup de froid. Toutefois, pour ne pas les abîmer, il vaut mieux éviter de les déterrer en décembre, alors que le sol est gelé. Déterrez-les plutôt en octobre ou en novembre, lorsque le gel a détruit leur feuillage, mais que le sol est encore bien malléable.
Une fois les bulbes déterrés, coupez le feuillage à 5 cm du bulbe, s’il en reste. Il suffit ensuite de secouer les bulbes pour faire tomber l’excédent de terre, de les placer à l’abri du gel et de les laisser sécher dans du papier journal pour une période de 10 jours, le temps que les résidus de terre sèchent complètement.
Une fois les bulbes séchés, entreposez-les dans un endroit frais et sec où la température oscille entre 8 et 10 °C. Pendant l’hiver, vérifiez régulièrement que les bulbes ne pourrissent pas, et jetez ceux qui pourrissent pour éviter qu’ils ne contaminent les autres.
Le printemps venu, vous pourrez replanter vos bulbes d’été!
Laisser un commentaire